On finalise

Bon, pas de mosaïque avant début septembre. On ne va pas les attendre, on les posera plus tard pour la ligne d'eau.
Avec Isabelle on va voir le magasin Transparéo / Hydrosud de Toussaint, on se renseigne sur les catalyseur, regulateur de Ph, sel, robot, douche, etc et on fait une grosse commande j'avais déjà une idée assez arrétée sur ce que je voulais. On repart avec le sel et un robot nettoyeur que les enfants baptiseront "NONO". Le catalyseur arrivera avant la fin de la semaine
La descision est prise on remplit ce soir. Dernier nettoyage à sec et petites retouches de gelcoat (quelques minuscules trous par ci par là). Je tire un tuyeaux d'arrosage depuis le garage coté fosse à volet et un autre coté banc. Je relève le compteur j'ouvre les robinets le 25 aout 2009 à 21H18. Une heure après je retourne voir le compteur : ça se remplit à 3.2 m3 par heure on en a pour pratiquement 19heures de remplissage. En attendant j'éventre une dizaine de sacs de galets de sel sur le fond de la piscine. En éparpillant ceux de la pente je glisse sur le dos et ça fait toboggan jusqu'au fond le cul dans l'eau dans un grand PLOUF qui alerte ma femme sous les éclats de rires de ma jeune fille. Je suis trempé et curieusement je n'ai pas très froid ... mais il faut que je me change !

On s'est relevé plusieurs fois durant la nuit pour ne pas avoir de mauvaise surprise. Et au petit matin tout est en ordre selon les prévisions de remplissage. Un petit déjeuner et j'attaque la révision de la vanne 5 voies, du filtre à sable de la pompe et du tableau électrique.
Pour la vanne un peu de trace d'oxyde sur le joint que j'enlève à l'éponge et au jet d'eau tout en aspirant les polutions, je remonte le tout avec de la graisse silicone et ça se manoeuvre impéccablement sans accrocs. Par contre le manomètre est bloqué sur "2 bars", je le démonte et je le recalibre avec un autre mano à l'aide du compresseur d'air. Pour le filtre à sable les vis du couvercle me semblent peu sérrées, j'ouvre et tout est en ordre, pas de casse apparente et pas beaucoup de saletés : même remontage que la vanne. Pour le tableau électrique c'est plus galère : il a été un peu vandalisé. Il manque la partie NCC, l'horloge est en panne et des boutons de commande sans étiquette ne servent à rien et sont cablés n'importe comment tout comme le relais thermique d'ailleurs. Après avoir relevé le schéma ça se confirme, je fais mes modifications et j'enclenche le relais de la pompe. Zut elle tourne à l'envers alors j'inverse deux phases et ça rentre dans l'ordre. Je positionne la vanne en position "recirculation", seule la bonde de fond est à l'aspiration, je remplie la pompe d'eau et j'enclenche. Elle est auto amorçante et au bout de 20 seconde la circulation se fait sans bulles d'air et le mano indique 0.3-0.4 bars : impéccable ! J'ai parlé trop vite : quand je vais voir le bassin un tas de cochonneries qui étaient dans les tuyeaux de refoulement jonche le sol de la piscine. Il y a des feuilles, des insectes et plein de choses non identifiées. Ce n'est pas trop grave on va testé l'éfficacité de "NONO". Je plonge le robot, paramètre un cycle rapide et je branche le tout. Le robot se déplace aléatoirement dans le bassin et aspire les cochoneries quand il les survole : laissons le faire et passons à autre chose.
Je place la vanne en position "filtre" tout est ok : il n'y a pas de sable qui sort des buses de refoulement (crépines qui pouvaient être cassées ou sable trop fin), la pression passe à 0.9-1 bar.

Tandis que Nono amuse beaucoup les enfants, je lance la pompe NCC. Il y a un effet de syphon et une prise d'air du fait que le niveau d'eau est trop bas : du coup il n'y a pas beaucoup de débit. Les commandes électriques fonctionnent bien. Il est l'heure de déjeuner en terrasse au son des clapotis aquatiques.
Le niveau atteint les skimmers alors j'ouvre les circuits progressivement pour ne pas totalement désamorcer la pompe. Celui de la fosse du volet est plus long à se purger d'air...
Les enfants trépignent d'impatience pour se baigner : bon allez mettre les maillots et nous voila tous dans l'eau à 19°C !!! Superbe baptème sous le soleil avec malheureusement pas mal de vent. Ma femme me demande de tester la NCC et en est ravie. A quand le tuyau de massage ? C'est effectivement marrant de nager en face : on fait du "sur place". Les enfants se lancent dans le jet et lutte plus fortement contre le courant. Au bout d'une demie heures on fait sortir ce petit monde pour ne pas être trop gelé, après tout l'eau vient tout juste de sortir du robinet.

Pose des margelles finie

Il aura fallu 2 jours et demi pour poser complétement les margelles. Un petit peu de découpe autour des boitiers de dérivation des éclairages et pour finir la pose au centre de la longueur de la piscine. Un coup de bol : sur la largeur de la fosse à enrouleur le nombre de margelles finit "pile poil" !

Une grosse journée de plus pour faire les joints à raison de 6 joints par heure. La finition à l'éponge m'a râpé l'oriculaire jusqu'au sang.

J'avais prévu un sac de 25kg de Weber Broutin Joint dallage mais c'était sans compter la compensation de la largeur des margelles de la fosse à volet. J'ai du en reprendre un, à 15 euros ce n'est pas la ruine contrairement à la 2ème couche de Gelcoat qui m'aura couté 330 euros de plus que prévu. M'enfin je me console avec une 3ème couche partielle aux endrois de fort passage.

débuter avec les margelles

Bon la première couche de gelcoat est passée et j'en ai fait une deuxième au nivau du banc pour commencer à poser les margelles.
La dificulté est dans l'arc de cercle autour du banc. Les pièces sont courbées pour un Ø de 3mètres alors que la courbe s'inscrit dans un Ø3.5 mètres. Les joints vont donc être légérement trapézoïdales 1.6x30x1.1cm. De plus cette courbe finit pratiquement droite avec un angle supérieur à 90°...
Pour que cela soit centré je fais 2 essais avec un départ:
  • centré sur la moitié d'une margelle courbe,
  • centré sur un joint de margelle.

C'est la première option qui va bien. Elle ne finit pas "pile-poil" avec un nombre fini d'élément, je suis obligé de couper au disque diamant. Pour l'angle extérieur il y a un élément spécial mais pour l'intérieur je découpe un élément courbe. Le choix de faire l'angle avec une coupe diagonale est à mon sens le plus évident parce que cela casse l'angle vif avec le joint et ça permet de mieux ajuster les pièces. L'arc de cercle n'est pas exactement symétrique, il y a 2 cm d'écart à droite par rapport à la gauche, heureusement ça ne se voit pas si on ne le sait pas.

J'étais en train de tailler ma dernière pièce quand le téléphone sonne : mon gelcoat est arrivé ce vendredi avant le 15 aout >SUPER< un grand merci à Label Résine et Euro_résine.

Surconsommation et Gelcoat

Bin je ne sais pas si c'est la chaleur ou le catalyseur mais qu'est que ça tire vite. En moins de 15 minutes c'est dur ! De plus c'est assez épais comme texture alors on attrappe pas tout au fond des bacs et seaux. Bref au bout de cette matinée je commande un nouveau fût de 22kg de gelcoat car sinon je vais être trop court. J'en profite pour prendre une douzaine de rouleaux car ils se figent tout aussi vite vu l'épaisseur du produit qui ne permet pas qu'il se renouvelle. Mardi c'est repos on reprendra la suite de la première couche mercredi.

Je prépare des seaux de 2.5kg avec 30 ml de catalyseur et ça passe tout juste l'épreuve du chrono. C'est bien couvrant et on ne voit plus les différences de teinte enduit/ancien polyester. On voit bien la structure de la fibre à travers et les raccords en lumière rasante, ça fera anti-dérapant pour le sol et une fois plein d'eau les petits défauts (bosses et creux) ne devraient plus être perceptibles.

fin 2ème couche

Ca y est c'est fini pour le stratifié. Il me reste 30 kg de résine et quelques m² de mat, je vais pouvoir refaire mes canoés.
Les portes acessoires sont débouchés au cutter. Les éclairages, la NCC et les skimmers sont ébavurés à la râpe/lime.

Pour la banc ébulleur j'ai placé des rondelles en inox A4 pour guider les futurs trous. Car comme je n'ai pas encore le surpresseur je les ferai dans un second temps.

2 ème couche

Heureusement que l'abris est là pour stopper les quelques goutes de pluie qui tombent ce matin. C'est agréable de travailler avec une certaine fraicheur et tout s'est bien passé. Avec les 6 seaux de 3.5kg de résine préparés à l'avance j'ai tout juste deux heures pour poser 22 m² de mat. Je malaxe les 50ml de catalyseur dans les seaux au fur et a mesure que mon bac se vide en profitant bien de ces petites pauses. Je n'ai utilisé ce matin qu'un seul rouleau et un bac la résine "fraiche chassant l'ancienne.

L'après midi a été plus toride : 29°C et dans le bassin beaucoup plus par moment. Les hautes températures diminuent le temps de polymérisation de la résine si bien que j'ai eu des difficultés pour poser un grand morceau de 3.5 m². La première couche appliquée sur le mur commençait à se figer alors que je n'avais pas complétement plaqué le mat sur le mur. Il fallait faire un choix, je me suis concentré pour faire un maximum correctement et j'ai laissé un plis qui a fait une belle cloque de 1 x 20 cm en haut. Je la meule le soir même. Pas facile de résiner/plaquer à 2m30 du haut avec la pente poisseuse de la "pointe de diamant" dans les genoux.L'avantage c'est qu'avec le vinyl/polyester on peut faire toutes les rustines que l'on veut. Par contre j'ai perdu un rouleau dans la bataille. J'insiste sur l'importance d'en avoir un en double et à portée de main car le rouleau et sa monture étaient complétement collés ensemble vu la résine qui était passée dans l'axe. Dans le feu de l'action on ne se prend pas la tête on attrape du matériel neuf et "roule ma poule". On fera le ménage le soir.

Après ces 44m² de pose de mat je me pose sur une chaise longue à l'ombre une petite demie-heure pour reprendre mon souffle. Je finie la journée en taillant les morceaux de mat pour le plancher ce week-end et nettoyer le chantier. J'ai bien du perdre 4 litres d'eau aujourd'hui.

Pose du stratifié : première couche


Le moment le plus redouté est enfin arrivé : la pose du stratifié.
Je n’ai jamais fait de résine sur un aussi grand support. Je prévois de tourner sur 3 seaux de 10 litres pour faire le mélange, 2 bacs pour mouiller le rouleau de 250mm de large, des gants en latex, un bidon d’acétone à portée de main et le super pratique flacon doseur du catalyseur.
Pour connaître le poids exact j’utilise un peson sur un tréteau. Je déforme le curseur pour faire le zéro avec le poids d’un seau. Il y a des repères à l’intérieur des seaux mais elles sont très peu visibles. J’ai fait un trait au feutre sur le niveau 4 litres. La densité de la résine est de 1.1 se qui fait 4.4 kg.

La résine ne sent pas trop fort, le catalyseur sent un peu l’eau de javel par contre le mélange attaque gravement les naseaux. Il y a un dégagement gazeux assez fort. J’utilise une turbine à peinture sur une perceuse pour malaxer en prenant soin de ne pas faire de bulles. La résine est rose puis devient brune après mélange. C’est pratique et rassurant.

La pose au rouleau se fait sans mal. C’est poisseux et ça adhère bien sur le mur. Le mat fait des plis qui s’en vont après ébullage. A ce sujet, je ne m’en sors pas avec l'ébulleur spécifique. Il se bourre de fibres. Alors je passe le rouleau directement sur le mat et là ça fonctionne bien. Bien sûr ça consomme plus de résine mais c’est tellement plus pratique. En jouant avec le rouleau on arrive à rabattre les bords, tirer sur des zones qui bullent, faire les arrondis sans accrocs, pratiquement tout en fait. Bref c’est mon unique outil de pose. Les découpes se font en déchirant le mat à la main, les fibres ébouriffées se replacent facilement avec le rouleau.

Tout n’est pas rose, les quantités sont difficiles à gérer. Mon fils chargé du mélange se trouve emporté par le poids du bidon de 25 kg et fait couler plus de 5kg dans un seau. Je lui dis :
« Vas-y quand même avec 75 ml de catalyseur. » Grave erreur le peu de résine en plus n’a pas pu être utilisé à temps et s’est figée rapidement. Le bac fut foutu et s’est mis à chauffer au point de le déformer avec des craquements bien audibles et une fumée perceptible. Un petit moment de panique qui nous a permis de souffler un peu car on a arrêté le chantier pour prendre du recul, midi sonnant… La suite se ferra avec des seaux de 3.5 kg, quantité idéale pour moi car on remet de la résine « fraîche » dans le bac en cours sans que l’ancienne se mette à se figer. Quand je sens que le temps du durcissement est proche (variation faiblement perceptible de la densité) je m’arrange pour enlever le maximum de résine du rouleau soit en en appliquant sur le mur, soit en l’essuyant sur le mat en cours d’application. Comme cela on peut travailler avec les mêmes outils plus longtemps. Une autre astuce consiste à préparer les seaux de résine d’avance. Le temps du remplissage en moins c’est du temps de pose gagné quand on travaille seul. C’est pourquoi j’envisage de travailler avec 6 seaux plutôt que trois pour la deuxième couche. Il ne reste plus qu' à y ajouter le catalyseur et touiller.

Le plus dur c’est la pose du stratifié sur le banc arrondi. J’ai laissé les morceaux de 1.27x1.70m entiers et je pense que c’est une erreur. C’est difficile d’encoller et de déchirer le mat en même temps. Cela a donné des zones plus épaisses réduites le lendemain au disque abrasif. La deuxième couche se ferra avec des morceaux réduits de moitié (0.62x1.70m).

Au premier skimmer j’ai vu que les vis pour épargner les trous me desservaient alors je les ai enlevée. On débouchera les trous à la perceuse plus tard. Idem pour les éclairages, buses et prises. Seules les vis du bloc à sceller de la NCC ont été utiles, mais là il s’agit de préserver le filetage des inserts : pas question de repercer. De plus j’ai utilisé des vis M5 auxquelles j’ai retiré les têtes.

Les gants en latex méritent bien un paragraphe. C’est indispensable. Je n’hésite pas à pousser le mat et les fibres à la main. Par contre au bout de 20 minutes il faut les changer car ils deviennent insupportables. Sûrement du fait de l’attaque de la résine, je ressens parfois une forte irritation de la peau. Il faut garder toujours une poubelle à portée de main. L’investissement de 6 euros dans une boite de 100 gants taille XXL est bien rentable.

Les raccords avec l'ancienne résine poncée et dégraissée à l'acétone sont parfaits. L'adhérence est excellente notamment sur les accessoires en ABS où les solvants de la résine attaquent bien le plastique pour le collage. Le lendemain, ponçage obligatoire au papier silex grain 0 pour voir les petites gouttes ou surplus de résine invisible, rectifier/percer le peu de bulles et enlever les fibres revêches. Pour les gros surplus j’utilise le disque abrasif sur la meuleuse d’angle et l’aspirateur. Il faut éviter de passer la main sous peine de voir des fibres se planter dans la chair.

Dans l’exiguïté de la fosse du volet, je marchais de temps en temps sur la résine au sol. Mes semelles commençaient à coller fortement alors je demande à ma femme de me passer ma paire de sabots en caoutchouc. Un escarpin lui échappe des mains et il finit sa chute en plein dans le bac de résine. Je le sors rapidement mai trop tard, il faudra attendre une heure pour enlever la pellicule de résine.

Pour ce qui est du rendement pour la pose de cette première couche, jutilise un kilo de résine par m² de mat (300gr/m²). J'avais commandé un fût de 210 Kg et 200 m² de mat : tout est en ordre.

Découpe du Mat

Est-ce si dur que cela de découper du mat de fibre de verre ?
Comme dévidoire du Mat qui pèse quand même ses 44kg : deux tréteaux et un rateau qui embroche le rouleau. J'utilise une cornière en alu de 20x20x1.5mm pour faire le guide lame et un mètre rigide en bois bien plus pratique qu'un ruban pour mesurer le tissus. Un cutter avec une lame neuve et le mat se découpe sans problème.

Contrairement à ce que je pensais ça ne gratte pas la peau comme la fibre de verre d'isolation. Les fibres sont bien plus grosses. Il faut éviter de trop manipuler les morceaux de Mat si on ne veut pas qu'ils s'effilochent.
Le principal ennemi c'est le vent. Il amène des pollens, poussières, brindilles et insectes qui s'incrustent partout. Il m'a fallu une demie journée pleine pour découper uniqument les parties des murs : c'est assez long.

Enlever le stratifié

Premier essai avec une ponceuse à bande : mon dieu que de poussière ! De plus la bande, pourtant de grain 75, bourre vite.
La petite meuleuse avec un disque abrasif de grain 50 ne bourre pas mais la poussière est toujours bien présente. Tailler un carter dans un bidon en plastique pour les aspirer diminue la quantité mais cela reste un problème.
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En discutant avec Mr Patte de Loc'Applic celui-ci me propose de faire un essai avec une grignoteuse/bordureuse avec un plateau tournant comportant plusieurs jeux de molettes carbure rotatives. Cette machine fait des petits copeaux plutôt que de la poussière mais la non planeité de la surface du bassin ne permet pas de travailler les portions concaves. De plus le vieu gelcoat est très dur ce qui fait beaucoup vibrer la machine.
Sur le forum Eauplaisir on me met sur la piste du rabot spécial pour coque de bateau alors j'en achète un classique "premier prix" au Brico Dépot de Rouen. A moins de 16€ il ne fallait pas s'attendre à une merveille pourtant ces essais sont satisfaisants. Pas question d'utiliser cette daube de rabot plus longtemps ce n'est pas fait pour être utilisé plus d'une heure. Avec une certaine appréhension j'utilise mon beau rabot Bosh et là c'est que du bonheur !
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Pas de poussière avec une coupe nette. Le problème majeur ne vient pas du rabot mais plutôt de la "non planéité" de la surface. Le rabot est large de 82mm et il est facile de contourner les principales bosses et zone de recouvrement du mat tout en jouant sur la molette de profondeur réglée de 0.5 à 1.5mm. Par contre il ne faut pas hésiter à changer de lames quand ça commence à "taper" un peu. Pour tout le bassin j'en ai usé que 2 jeux soit 4 coupes vu que les lames sont réversibles. Il y en a de pas trés chères chez Outillage-online.
J'ai eu une frayeur quand mon beau rabot est tombé en panne : un roulement du moteur a explosé !
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Sur le Net je retrouve la référence Bosh de la pièce mais je vais essayer de me dépanner avec un roulement standard. Un samedi, avec tous les magasins industriels ou de maintenance pouvant me dépanner étant fermés je voyais mon WE de ponçage foutu... Il reste le coup du magasin de modélisme souvent bien achalandé coté petit roulement : Bingo, Modélisme 76 à Rouen en possède des 607-2Z (Ø19xØ7x6). 1H30 plus tard tout rentre dans l'ordre et j'ai fini mon chantier dimanche.
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revue de Planning

Revue de planning pour la réfection de la piscine :
couleur de ce qu'il y a à faire
couleur de ce qui est fait.

groupe de filtration
    - changement des 9 vannes cassées par le gel, (1 jours trouver vendeur+tuyax Ø50mm)
  • - révision de la pompe, (1/2 journée)
  • - mise aux normes du tableau électrique, (1 jour + délais commandes pièces)
  • - études des solutions pour le réglages automatiques du PH et dosage des produits, (2 jours en temps masqué)
  • - trouver la fuite des tuyaux d'alimentation et réparrer, (1 jour)
  • - en profiter pour faire des bordures le long des marches d'accés du four à pains.(1 jour)

bassin
  • - étancheité à vérifier du circuit : bonde de fond, 3 x skimmers, buses de refoulement, (1 jour mais raccord à faire avant)
  • - enduit ciment qui sonne creux à casser, (2 jours)
  • - skimmers à remplacer et refaire l'étancheité, (1 jours mais choix du modéle à faire avant pose)
  • - pose d'une nouvelle nage à contre courant, (2 1 jour et NCC à commander avant travaux)
  • - refaire l'enduit ciment, (3 jours produit d'étancheité à définir)
  • - poncer le stratifié existant, (1 jour)
  • - poser le stratifié, (5 jours mais attente de 25 jours aprés enduit ciment)
  • - poser les margelles, (2 jours+ choix margelle),
  • - mise en eau (24 heures après pose margelles et 8 jours aprés stratifié)

abris,
  • - choisir la position finale,
  • - poser les goupilles chimiques de fixation, (1/2 journée)

plage/terrasse,
  • - colmater les fissures pour éviter l'infiltration d'eau derrière les murs de piscine, (1jour)
  • - faire des bordures/bacs-à-fleurs pour éviter la polution de l'herbe, (3 jours)
  • - décider de maintenir les arbres autour ou de les changer par une autre espèce.

Total réalisés : 9/25 jours

Les margelles sont dans la place.

Commandées chez Point P de Gournay en Bray le vendredi, ils m'avaient dit : "Elles seront là mardi." Et bien c'est vrai.
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Il y en a pour 1,2 tonnes réparties sur 2 palettes. Malheureusement, comme je n'avais pas démonté les sièges à l'arrière, une seule peut entrer dans le camion par la porte latérale. On dépotera l'autre en répartissant la masse dans le coffre et à la place du passager. De retour à la maison, bonjour la manutention. Pendant que je les range dans le manège je demande à mon fils de chercher l'aspirateur et la ralonge. Il le branche et ZRAC ! plus d'aspirateur. "Bon ba va chercher les tournevis". Encore un fils de couper au niveau de l'enrouleur ... un bonheur n'arrive jamais seul ;-)

ESPA NCC Nadorself 400T la galère !

Afin de couler la dalle de fixation de la pompe NCC, j'assemble le tout hors fosse.
Qu'est ce que c'est que cette ânerie : l'entraxe de la façade fait 106mm et celui des tubes de la pompe 130 mm !!!
Dans ces conditions impossible d'avoir des tuyaux parallèles comme illustré dans les plans et photos des notices. Je pense plus précisément à la figure S page 9 de la notice qui m'a bien induit en erreur. L'écart de 24 mm (sur le papier) et de 28mm mesuré se rattrape usuellement en bricolant des coudes. Après simulation ce n'est pas possible dans les règles de l'art.
Le problème est le suivant :
  • Il faut 10 cm de libre pour la ventilation du moteur (plus de 3400W/4CH)
  • la fosse fait 120cm de profondeur
  • l'empilage NCC/union_Ø75/vanne_Ø63/manchon/façade fait ~109cm
Impossible d'avoir suffisament d'espace avec les coudes bricolés. Alors je décide de faire mon propre boitier de raccordement. Ma bétise est d'avoir vu le problème qu'une fois les manchons Ø63 collés sur la façade. Je commande un bloc de PVC Ø200m et je taille dedans à la fraise avec un outil de fabrication maison après une simulation 3D (Solidworks). Ce n'est pas mon métier mais j'ai accés à ces outils alors je ne m'en prive pas.

M'enfin tout est rentré dans l'ordre, pour un vendredi soir ça repose l'esprit !

Un petit tour dans le local technique

Impossible de trouver le même modèle de vanne à bille Ø50mm ! Cette marque "JASØN" (manette orange) ne semble plus exister. Je suis donc dans l'obligation de tout changer :

Une fois les vannes remplacées (manette bleue) et le collecteur refait :

Lors du test d'étancheité des buses de refoulement un tuyau explose et l'eau se répand au pied du filtre. Heureusement la félure s'arrète assez tôt. Je place un manchon Ø50mm et avec un bouchon je refais le test avec succès le lendemain :

Stratifié, résine et mat

Le liner c'est fragile et la version armé coute aussi cher que le stratifié alors je décide de le refaire. Oui mais je n'y connais rien du tout. Alors je me renseigne et grace au Net les choses sont plus claires.
Il s'agit d'appliquer une couche de résine au rouleau, puis d'appliquer le mat de verre qui va boire la résine, on pousse le mat à l'aide d'un ébuleur et voila la première couche finie. Les morceaux de mat doivent se recouvrir de 10cm. On applique une deuxième couche mat+résine. Ensuite c'est au tour du GelCoat qui sera teinté blanc. C'est lui qui fait l'étanchéité. Il en faudra 2 couches.
Comme je récupère le stratifié du plancher il me faudra une surface de 200 m² de mat de verre à 300gr/m², environ 200kg de résine, et 50 kg de GelCoat.
Les devis tombent et je retiens celui de Label Résine à Alizay (76) pour la résine et le petit matériel. Quasiment au même prix qu'une polyester je peux poser une vinylester de qualité supérieure qui n'est pas sensible aux problèmes d'osmose.
J'en profite pour remercier Mr Lamarque de la société Ciron de Bordeaux qui m'a bien renseigné sur les subtilités de ce métier.
Sur les photos suivantes on voit les 8 bidons de résine "ATLAC 580 ACT" que Mr Didier Patte a gentillement reconditionné du fût de 210kg pour que ce soit humainement manipulable, au dessus les 60kg de mat de verre 300gr/m², les deux bidons de gelcoat blanc "NEOGEL NPG 8375-W-1", le catalyseur "BUTANOX M/50" se présente dans un volume de 5 litres (bouchon vert) comme l'acétone.

Pour le petit outillage : 6 rouleaux pour la résine, 6 autres rouleaux de finition pour le gelcoat, un mélangeur, un ébuleur en alu (nettoyage possible au chalumeau), une boite de 100 gants en latex (produits toxiques), des patins de clous pour marcher sur la résine (Mr Patte me donne une astuce qui consiste à remplacer les sangles par du fil de cuivre d'électricien pour ne pas galérer quand on les met et retire souvent), le doseur de catalyseur est offert (il a l'avantage de ne pas perdre de produit quand on le renverse).

Enduit

J'ai deux semaines de congès que je vais mettre à profit pour refaire les enduits. L'étanchéité est faite par le stratifié, mais pour éviter que trop d'humidité passe à travers les murs je fais tous les travaux avec un mortier dans lequel j'incorpore une résine de chez Lanko le Lanko Latex 751.
Comme j'ai une balance je me suis amusé à peser le poids des composants d'un volume de 10 litres :
  • 10L d'eau pèse 10kg facile !
  • 10L de ciment pèse 16kg
  • 10L de sable sec de 0-2 pèse ~14 kg
L'enduit réalisé se fait avec 2L d'eau + 1 Litre de Lankolatex + 9kg de ciment + 21 kg de sable. On mélange d'abord les poudres (sable+ciment) puis on mélange l'eau+Lanko que l'on ajoute doucement dans les poudres. Quand il n'y a plus de liquide, on régle l'onctuosité du mélange par ajout d'un peu d'eau. Attention on passe de l'état onctueux à trop liquide avec très peu d'eau !
J'ai commencé par la plus grande surface plane, le mur de séparation du bac du volet roulant imergé :

Une fois le coup de main bien assuré j'ai attaqué le banc. J'ai commencé par faire des règles espacées de 50cm pour la courbure, puis j'ai rempli l'espace ensuite en rasant le tuyau à bules d'air :

Là aussi pour installer les longues traversées de paroi j'ai coupé les tuyaux par l'intérieur avec une mini perceuse "Dremel" et des disques abrasifs :

Pour l'éclairage :

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